Quatre Fascinants
for 3 Altos and 3 Tenors
1971; 1992, 7:45
Quatre Fascinants is written on a text of the same title by René Char. The poem comprises four sections: Le Taureau (The Bull), La Truite (The Trout), Le Serpent (The Snake), and L'Alouette (The Swallow). The composition consists of six sections, each of which is written for a different combination of the six voices, as follows:
I. Le Taureau, AT [0:55]
II. Le Taureau, ATT [ 1:00 ]
III. Le Truite, AAA [ 1:35 ]
IV. Le Serpent, TTT [ 1:50 ]
V. L'Alouette, AAT [ 1:20 ]
VI. L'Alouette, AT [0:55]
Quatre Fascinants is in strict twelve-tone counterpoint, in the attempt to render the transparency and austerity of René Char's text. The score is based on output produced by G. Koenig's Project Two program for interpretive composition, in which the composer prepares a simple input and resubmits it until the output matches his intention without further need for editing.
Quatre Fascinants has matured over 15 years; it was revised in 1992 to achieve greater transparency. The sections of the piece are to be performed in the order indicated. If possible, the alto and tenor voices of nos. I and VI should not be identical.
I. Le Taureau
Il ne fait jamais nuit quand tu meurs,
Cerné de ténèbres qui crient,
Soleil aux deux pointes semblables.
Fauve d'amour, vérité dans l'épée,
Couple qui se poignarde unique parmi tous.
II. La Truite
Rives qui croulez en parure
Afin d'emplir tout le miroir,
Gravier où balbute la barque
Que le courant presse et retrousse,
Herbe, herbe toujours étirée,
Herbe, herbe jamais en répit,
Que devient votre créature
Dans les orages transparents
Où son coeur la précipita?
III. Le Serpent
Prince des contresens, exerce mon amour
A tourner son Seigneur que je hais de n'avoir
Que trouble répression ou fastueux espoir.
Revanche à tes couleurs, débonnaire serpent,
Sous le couvert du bois et en toute maison.
Par le liens qui unit la lumière à la peur,
Tu fais semblant du fuir, ô serpent marginal!
IV. L'Alouette
Extrême braise du ciel et première ardeur du jour,
Elle reste sertie dans l'aurore et chante la terre agitée,
Carillon maÎtre de son haleine et libre de sa route.
Fascinante, on la tue en l'émerveillant.
René Char